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3 concepts fondamentaux (Caplan) : - La notion d’équilibre-déséquilibre : o Relation individu et environnement; o Fluctue dans le temps; o Homéostasie - L’événement dangereux : o Menace l’équilibre psychologique; o Peut survenir dans :  Environnement physique;  Vie sociale;  Vie biologique; - Les mécanismes de solution de problème ou d’adaptation : o Façons conscientes et inconscientes de régler ses problèmes; o Fonctions du moi; o Mécanismes d’adaptation (stratégies volontaires et conscientes); o Mécanismes de défense (opérations mentales automatiques involontaires et inconscientes); Les stratégies d’adaptation : Comportementales : faire des activités pour se changer les idées; Affectives : exprimer ce qui ne va pas; Cognitives : Se faire un plan d’action pour résoudre la situation; 1. État d’équilibre : état normale ou tout est sous contrôle; 2. État de vulnérabilité : un grand choc précipite la personne en déséquilibre, les stratégies d’adaptation ne fonctionne pas pour régler le problème. - Capacité à faire face affaiblie; - Épuise son répertoire de réponses; - Ne parvient plus à évacuer la tension; - Évaluation de la situation négative; - Émotions négatives embrouille sa perception; 3. État de crise : est une phase de désorganisation importante - Solutions d’adaptation moins adéquates; - Si aucune solution d’adaptation, peut surutiliser des stratégies inadéquates, ce qui précipite l’individu dans la phase aigüe; - Si aucune désescalade n’est faite, il y a risque de passage à l’acte; 4. Issue de la crise 5. Récupération Les typologies de la crise Crise psychosociale : - Absence de santé mentale; - Détresse provoquée par une situation problématique interne ou externe, prévisible ou imprévisible (pertes, ruptures, divorce, déménagement, etc); - Événement unique ou chaîne d’événements; - Intervention à court terme adéquate; Crise psychopathologique : - Problème de santé mentale déjà présent; - Réaction émotionnelle intense complique la résolution; - Se retrouve en crise plus rapidement; - Intervention à court terme n’est pas suffisante; - Doit engager la personne le plus rapidement possible vers les ressources adaptées; - On doit éviter de minimiser la situation; Crise psychotraumatique : - Événement subit, catapulté, arbitraire, violent et d’une sévérité sans précédent; - Propulsé très rapidement dans un état de déséquilibre; - La menace et la réaction de peur sont déterminantes; - L’événement traumatique comportes 2 caractéristiques : menace l’intégrité physique ou confrontation soudaine avec la mort et suscite une réaction intense de peur, d’impuissance ou d’horreur; La mentalisation (mettre la crise en mots) - Les ressources pulsionnelles/affectives sont intégrées psychiquement; - Un travail de liaisons entre les affects et les représentations à un niveau préconscient; - Un travail de prise en charge des excitations par la pensée qui débute en deçà du champ de conscience; - Le processus peut aboutir à : o Conscientisation : les représentations liées aux affects accèdent au champ de conscience; o Verbalisation : On énonce verbalement les représentations/affects; - La mentalisation est une activité du Moi préconscient; - L’insight : prise de conscience - Les capacités de mentalisation sont liées à la sophistication du Moi; - Les enfants ont des capacités de mentalisation moindre que les adultes; - La période adolescente apporte des difficultés de mentalisation; - Les transformations psychiques normales sont si importantes et rapides que leur intégration est impossible ce qui crée des ratés de mentalisation; o Transformations pubertaires; o Travail psychique de deuil (corps prépubère, dépendance infantile aux parents); o Crise identitaire; - Ce qui n’est pas pris en charge par une activité de pensée suffisante (représentation), sera agi ou somatisé : o Passage à l’acte (agi) : court-circuite la mentalisation o Somatisation : quand le problème psychique devient physique; - L’acting out ou suspension de l’activité de pensée (passage à l’acte recours à l’agir) : o Névrotique : s’effectue dans le cadre d’un débordement ponctuel (régulier) des capacités de mentalisation; o Limite : intervient de façon récurrente, chez quelqu’un qui a des capacités de mentalisation limitées; o Psychotique : susceptible de recouvrir une rupture de contact avec la réalité et une rupture du Moi; - Les actions posées peuvent entraîner ou non une activité de pensée dans l’après-coup. o Le sujet limite peut accéder à la mentalisation mais immense sentiment de honte/infériorité; o Le sujet névrosique : meilleure mentalisation spontanée dans l’après-coup Le changement psychologique Le sujet défensif : - Séquence pour accéder à sa souffrance interne : o Expression libre plutôt que structurée par des questions; o Les « insight » s’effectue avec la liaison entre les affects et les représentations; o L’intégration des résultats de la prise de conscience « insight »; o Mise en actes de solutions - Le sujet n’est pas en contact avec sa souffrance intérieure; Le sujet en crise : - La crise vient d’une défaillance dans la mentalisation; - La crise est le produit de la pression du monde intérieur qui ne trouve d’autre voie d’expression que la décharge - Le sujet est en contact avec sa souffrance intérieure; - L’individu se trouve envahie par l’émotion, mais sans représentations associées - L’émotion n’est pas apparue à la suite d’une expression verbale consciemment maîtrisée; - La pression émotionnelle s’impose et se décharge; - La personne en état de crise émotionnelle peut évoluer vers une élaboration psychique o Expression libre; o Verbalisation; L’institution et la mentalisation - L’agir est prohibé et sanctionné; - L’agir n’est pas utilisé comme tremplin dynamique pour que s’instaure, se développe, un travail de mentalisation chez le patient; - L’expression agie est parfois la seule voie d’accès à une mentalisation dans l’après-coup, ainsi l’institution qui adopte ce type de fonctionnement instaure un réel paradoxe; o Elle engendre et perpétue le passage à l’acte; o Fait obstacle à la mentalisation; o Ne procure pas au sujet les soins psychiques requis par sa condition; o Contribue à aggraver ou chroniciser la pathologie du sujet; La pacification L’approche de pacification des états de crise (OMEGA) : - Propose une alternative aux mesures de contrôle traditionnelles; - Favorise la résolution de la crise par un vrai processus de mentalisation; - A montré sont efficacité (ponctuelle et thérapeutique); - Le travail clinique avec des personnes ayant de faibles capacités de mentalisation impose un travail de liaison psychique constant; - La pression institutionnelle s’effectue dans le sens de l’agir (piquer) plutôt que du penser (plus difficile); - La pacification des états de crise ne se fait pas au détriment de la sécurité des personnes impliquées; - L’intervention en situation de crise exigera des capacités de mentalisation significatives de la part de l’intervenant impliqué; L’état de crise et mentalisation L’état de crise aigüe : - Décharge sa tension interne dans l’agir; - L’agir court-circuite la mentalisation; - Ce qui est déchargé n’est pas mentalisé; - La pacification vise la reprise de la mentalisation pour apporter un progrès psychique véritable; - Pacifier une crise revient à accompagner l’autre dans sa crise émotionnelle o En assurant sa protection perso; o En étant disposé à laisser l’autre s’exprimer; o En utilisant l’écoute; o En se montrant calme; o En maintenant une distance psychologique; Les 4 phases dans la communication d’une personne en crise : - Éclatement initial : o E: verbale ou physique; o Objectif de l’intervenant : entrer en communication sans être la cible; o La personne en crise :  Vit une émotion douloureuse intense;  N’a plus ses retenues ou inhibitions sociales;  S’exprime ou agit avec grande agressivité; o L’intervenant :  Assure sa sécurité;  Se montre disponible;  Formule une phrase d’introduction (ex : ça ne va pas?);  Laisse l’autre s’exprimer; - Cycle de communication et d’éclatement : o C1: communication agressive non spécifique (parle de généralités); o C2: communication descriptive, narrative, contexte immédiat à la crise (décrit des situations plus spécifiques); o C3: communication de dévoilement personnel (; o Objectif : faire passer la crise en mot; o La personne en crise :  Traverse plusieurs cycles d’émotions intenses; o L’intervenant :  Continue l’écoute empathique;  Reflète l’émotion de la personne;  Persévère dans l’accompagnement sur un ton très calme;  Fait passer la crise en mots;  Selon la clientèle, il faut apporter des mots; - Métacommunication : o M: communication du client sur le genre de relation ou de communication qui est en cours avec l’intervenant; o La personne en crise :  Prend conscience de l’intervenant, de son écoute, de son respect et le lui exprime;  Parle de la relation entre elle et l’intervenant;  Peut manifester une reconnaissance de la relation avec l’intervenant de façon physique ou verbale; o L’intervenant :  Continue l’écoute empathique;  Constate la reprise de contact;  Accepte la reconnaissance et permet les manifestations physiques acceptables, si n’est pas acceptable, établit la limite sans susciter le rejet; - Résolution : o R: communication indiquant la fin de la crise; o Est la phase la plus courte et elle conclut la pacification; o La personne en crise :  Communique que sa crise est terminée;  Demande de suspendre la relation;  Retourne à ses activités sans autres manifestations;  Est calme; o L’intervenant :  Suggère une transition quelconque;  Laisse la personne quitter;