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Il était une fois un roi dont le fils était un passionné de chasse. Bien que le roi lui permettait souvent de partir à la chasse, il avait donné des instructions strictes à son grand vizir pour qu'il accompagne toujours le prince et ne le perde jamais de vue. Lors d'une journée de chasse, les piqueurs lancèrent un cerf et le prince, croyant être suivi par le vizir, poursuivit la bête. Mais son ardeur le fit courir si loin qu'il se retrouva seul, loin de tout repère. Se rendant compte de son erreur, il chercha à rebrousser chemin pour retrouver le vizir, mais il s'égara davantage. Alors qu'il courait sans direction précise, il rencontra une femme en pleurs au bord d'un chemin. La femme prétendit être la fille d'un roi des Indes, égarée après être tombée de son cheval en se promenant dans la campagne. Touché par sa détresse, le prince lui proposa de la prendre en croupe sur son cheval, ce qu'elle accepta. À proximité d'une masure, la femme exprima le désir de descendre pour une nécessité. Le prince s'arrêta, mais ce qu'il entendit à l'intérieur de la masure le plongea dans l'effroi. Il comprit que la femme n'était pas ce qu'elle prétendait être, mais une ogresse, préparant à dévorer les passants. Prudemment, il s'échappa grâce à une prière et retrouva finalement son chemin, indemne. De retour auprès de son père, le prince raconta l'incident, mettant en lumière la négligence du vizir qui aurait dû le suivre de plus près. Furieux, le roi ordonna l'étranglement immédiat du vizir pour son manque de vigilance. Par la suite, le vizir du roi grec s'ingénia à semer le doute dans l'esprit du roi concernant le médecin Douban, affirmant qu'il était un espion envoyé par ses ennemis pour attenter à sa vie. Malgré les soins prodigués par le médecin, le roi se laissa convaincre par les paroles de son vizir et décida de faire exécuter le médecin sur-le-champ. Quand le médecin fut convoqué, il était complètement désemparé face à l'accusation portée contre lui. Le roi, convaincu qu'il était un espion, prononça son exécution, ignorant les supplications et les protestations d'innocence du médecin. Cependant, le médecin proposa un ultime acte. Il prétendit posséder un livre extraordinaire : il affirmait que si sa tête était posée sur ce livre après sa décapitation, elle répondrait à toutes les questions du roi. Intrigué par cette affirmation, le roi repoussa l'exécution au lendemain. Le jour suivant, le médecin, tenant fermement un livre, demanda à être décapité et à poser sa tête sur le livre une fois celle-ci séparée de son corps. La tête décapitée, étonnamment, prit la parole et demanda au roi d'ouvrir le livre. Le roi, intrigué, mouilla les pages avec sa salive pour les tourner, mais ne trouva rien d'écrit. La tête insistait pour tourner davantage, empoisonnant ainsi les pages et le roi. Avant de mourir, la tête accusa le roi de ses injustices.