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Une équipe de chercheurs en orthophonie et en ingénieurie travaillent sur de nouvelles technologies intra-auriculaires. Ces nouveaux dispositifs captent les bruits à l'intérieur de l'oreille. Ils semblent prometteurs pour détecter précocemment la maladie de Parkinson et optimiser son suivi et sa prise en charge.` Les chercheurs saient que pour créer quelque chose de vraiment utile, ils devaient écouter et travailler avec les personnes directement touchées par cette maladie.Cependant, ils s'inquiète quant à la méthode d'engagement efficace des personnes non chercheurs . Comment surmonter les défis de manque de connaissance des notions théoriques qui sous-tendes le projet ? Comment établir un climat de confiance pour favoriser l’échange de perspectives ? Comment éviter un engagement symbolique dans un projet de recherche et garantir une partenariat équilibré ? les chercheurs ont eu une idée d’organiser trois rencontres informelles virtuelles appelées "Cafés Scientifiques" avec trois personnes atteintes de la maladie de Parkinson, une proche aidante et une orthophoniste. Ces rencontres étaient comme des discussions décontractées où tout le monde pouvait apprendre d'avantage sur les notions théoriques qui sous tendent le développement des technologies intra-auriculaires. Après ces cafés scientifiques, tout le monde se réunit pour discuter et développer ensemble un protocole sur la façon d'expérimenter ces nouvelles technologies dans le milieu naturel. à la fin de la partenariat, les personnes impliquées ont partagé avec l’équipe leurs avis sur leurs expériences dans ce projet. Le plus merveilleux est que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et leurs proches se sont sentis suffisamment à l'aise pour proposer des idées et des changements auprotocole initial de l’équipe de recherche. Ils ont même soulevé des questions éthiques auxquelles les chercheurs n'avaient pas pensé. Toutefois, Ils ont exprimé leurs préoccupations, notamment sur le temps que prenait le processus et la durée entre les rencontres. En fin de compte, cette collaboration a été très bénéfique pour tout le monde. Les chercheurs ont pu améliorer leur protocole. Les personnes atteintes de Parkinson et leurs proches aidants se sont sentis entendus et ont contribué à façonner un projet qui répondait vraiment à leurs besoins. C'était une belle histoire de travail d'équipe où chacun a apporté quelque chose d'important pour un meilleur avenir.