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L’audiovisuel est un secteur d’activité regroupant la production, distribution et projection de films cinématographiques mais aussi la production, programmation et diffusion de programmes télévision et radio. Cette technique associant le son et l’image est devenue l’un des piliers de notre époque contemporaine, pouvant participer à l’éducation des futures générations et représenter notre histoire. Les sociétés d'effets numériques représentent aujourd’hui près de 181 milliards de dollars et, en France, 22% des entreprises spécialisées dans le secteur de l’audiovisuel s’y sont consacrées. Ces studios d’effets spéciaux vont travailler en étroite collaboration avec des studios de production pour nous délivrer des films, séries, jeux vidéo de qualité ensuite. Il existe de grands noms dans ce domaine comme: BUF Compagny Industrial Light Magic Weta Digital Rodeo FX Aujourd’hui, nous nous concentrerons sur le septième art, le cinéma et en particulier sur l’innovation qui l’a métamorphosé à partir des années 70 : Les effets spéciaux numériques ou CGI. C’est une pratique qui est apparue pour la première fois dans le long métrage Westworld de Michael Crichton et qui a su rapidement se répandre et se banaliser dans toute l’industrie. Comment ça marche ? Le CGI correspond à la modification d’une image de façon numérique ou plus exactement à l’animation en images de synthèses 3D. Il peut être un mixe entre images prises de vue réelle et des images de synthèse ou fabriqué totalement à partir d’un ordinateur et de logiciels dédiés. Mais alors comment fonctionne cette technologie? Les effets spéciaux numériques ont recours aux nouvelles technologies: allant de la conception à la création. On utilise aujourd’hui par exemple: La motion capture (ou capture de mouvement en français): permet de créer un être vivant en enregistrant les mouvements d’un sujet/ d’une personne en vue de les reproduire virtuellement. L’incrustation: sur fond vert ou bleu, permet d’intégrer sur une même image des objets, des personnages ou même des décors enregistrés de manière séparée, tout ça à partir d’un logiciel. Pour aller d’une simple idée à une animation complexe, le processus passe par plusieurs étapes de construction: - 1ère étape: établir un script - 2nd étape: faire un storyboard - 3e étape: l’agencement - 4e étape: l’animation - 5e étape: révision La digitalisation de l’industrie a d’ailleurs facilité le développement de cette technologie. Les CGI ont pu révolutionner la façon de faire des films mais il est important de mettre en avant les conditions de travail de plus en plus mauvaises des équipes travaillant dans les effets spéciaux. Les artistes travaillant avec Marvel depuis quelques années se sont récemment plaint des horaires impossibles qu’ils doivent s’imposer pour pouvoir répondre aux délais très strictes des derniers films à produire en plus des nombreuses démissions, abandons de postes et la mauvaise rémunération. L’utilisation grandissante des CGI a mené à une évolution des attentes de l’audience. Chaque film intégrant du CGI doit être meilleur que le précédent, en termes de design visuel, de sensations, alors que plus on utilise le CGI, plus le temps de production est long et donc coûteux. Au final, une partie de l’audience est fatiguée de l’usage de cette pratique. De plus, certains films se reposeraient « trop » sur les effets spéciaux en général qui eux baissent en qualité. Pour finir, on peut dire que, de la 2D à la production totale et autonome de films et animations à partir d’un ordinateur, le CGI est l’une des innovations digitales les plus remarquables de l’histoire du cinéma. Elle est très intéressante car elle permet aux réalisateurs de laisser libre court à leur imagination, sans aucune limite physique. Les CGI ont su métamorphoser une industrie entière mais il est important de mettre un accent sur ses conséquences néfastes, notamment humaines.