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Kenneth Law, canadien de 57 ans est au centre d'une affaire internationale. En 2020, ce chef de cuisine dans un hôtel de Toronto dépose le bilan en pleine crise du COVID. Il doit beaucoup d'argent et doit trouver une solution pour rembourser ses 90 000 € de dettes.​ Il décide donc de vendre un additif alimentaire présent dans les viandes transformées. Ce composé, consommé à haute dose, réduit le taux oxygène, bloque la respiration et conduit à la mort. Il est soupçonné d'avoir envoyé au moins 1200 colis dans le monde à des personnes cherchant un moyen de mettre fin à leurs jours sur une période de 3 ans. La police britannique enquête sur la mort de 88 personnes qui avaient acheté des produits sur des sites web liés à l'accusé. Ils ont retrouvé la trace de près de 230 personnes qui ont commandé ces substances. Au Canada, 160 colis suspects ont été identifiés, avec des victimes âgées entre 16 et 36 ans. Les autorités américaines, italiennes, australiennes et néozélandaises enquêtent également. Kenneth Law a été arrêté en mai dernier ; La police l'a relié via son adresse postale aux deux premiers décès. Il est incarcéré dans l’attente de son procès, qui concerne pour l’instant seulement les morts au Canada. Il compte plaider non coupable. J’avais besoin d’une source de revenus. J’espère que vous pouvez le comprendre. J’avais besoin de me nourrir », s’est-il déjà défendu, excluant toute volonté de vendre des produits pouvant causer la mort. Aujourd'hui, le nombre de ses victimes reste à déterminer mais gageons qu'ils sont nombreux