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Et puisque l’on est là encore dans le domaine de la contrefaçon américaine, cela vaut ici la peine de donner quelques explications : En limitant l’offre, la Chine limite ainsi la chute des prix, et protège son secteur immobilier criblé de dettes, secteur qui voit là une porte de sortie financière par la construction à crédit de nouveaux immeubles. Parallèlement en baissant ses taux d’intérêt la Chine relance certes une demande devenue atone, mais pas la confiance. Il lui faut donc rarifié l’offre : en maintenant de nombreux chantiers en suspension, la construction d’une tour d’immeuble met en moyenne 8 ans, et aussi bien sur en accélérant la destruction de biens immobiliers inhabités construits précédemment . Pour résumer : « Construire, interrompre, démolir, répéter ». On nage en plein « délire schumpetérien » qui aurait viré triade ! Mao n’avait qu’a bien se tenir ! Communisme de Bandit, Capitalisme de Voleur ! Pas très « productif » en effet comme méthode, mais très efficace pour créer de la croissance fictive et augmenter artificiellement un PIB mal au point. Les villes fantômes chinoises peuvent en témoigner ! Mais n’en voulons pas trop aux Chinois, qui ne font que répéter là ce que font les Occidentaux depuis des lustres avec leur immobilier public et privé, à coup de rénovation énergétique futile, de démolition intempestive de barres d’immeubles, et d’imposition sans cesse renouvelée de nouvelles normes « filandreuses », et surtout de nouvelles taxes astucieuses. Une gigantesque pyramide de Ponzi, où chacun croit pouvoir faire sa place dans un espace de plus plus réduit, et devenu de plus en plus cher. L’un des mots les plus mal compris en économie est «inflation», qui signifiait autrefois quelque chose de très différent de ce qu’il est aujourd’hui. Pendant très longtemps on a toujours défini l’inflation comme une augmentation de la masse monétaire. Puis, en 2003 sous l’influence « machiavélique » des Etats-Unis, on en a modifié la définition pour signifier l’inflation comme une hausse du niveau général des prix. Aujourd’hui, la plupart des gens ignorent la définition traditionnelle de l’inflation, et ont adopté la nouvelle définition, partant du principe que la FED ayant toujours raison, il ne sert pas à grand-chose de la combattre. Qu’est-ce qui se passe ici? Une mauvaise définition de l’inflation confond la cause et l’effet. C’est dévastateur pour une pensée claire dans n’importe quel domaine de l’interprétation de la réalité. Alors, qu’est-ce que l’inflation ? L’inflation est un verbe, pas un nom. En bref et pour faire sourire, c’est une augmentation intempestive de l’achat de médias de propagande, ce qui diminue d’autant sa valeur, tant et si bien que plus personne ne se fait confiance, et n’a confiance dans son gouvernement. Plus sérieusement dans le monde d’aujourd’hui, dominé par les Banques centrales, l’inflation c’est la dépréciation active de la valeur d’une monnaie, et la perte de confiance progressive en celle ci. N’importe qui devrait être capable de comprendre la plupart de ce qu’il doit savoir sur l’économie simplement en posant des questions et en exigeant des réponses précises. Mais c’est impossible quand les mots peuvent signifier n’importe quoi, ou rien. Oublions donc la récession, car mauvaise nouvelle nous sommes au début d’une grave dépression. Je définis cela comme une période pendant laquelle le niveau de vie de la plupart des gens baisse considérablement au point que…cela bascule…dans l’abondance « d’emmerdements » ! Keynes, encore lui, nous avait pourtant bien prévenu.