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C’est sur ce pont, au Mexique, que l’espoir soulevé par l’administration Biden s’est envolé pour ces migrants. Ils avaient réussi à passer la frontière il y a plusieurs jours, les États-Unis viennent de les expulser. Dirlan Hernandez, migrant du Honduras Quand j’ai vu le drapeau mexicain et le panneau qui disait « Ciudad Juarez », j’ai réalisé que j’étais déjà au Mexique mais je ne pensais pas qu’ils allaient nous renvoyer ici comme ça. En février, plus de 100 000 personnes en situation irrégulière ont été interpellées par la police des frontières américaine. L’administration Biden est confrontée à l’arrivée croissante de mineurs non accompagnés. Contrairement aux adultes, ils ne sont pas renvoyés vers le Mexique ou leur pays d’origine. Les structures d’accueil dédiées aux moins de 18 ans sont donc bondées. Ici, le long du Rio Grande, la commune texane de Brownsville accueille dans un hangar d’autobus, des mères et leurs enfants. Cette ONG appelle les autorités à plus d’humanité. Dylan Corbett, directeur du Hope Border Institute Nous sommes prêts à accueillir des familles de demandeurs d’asile et à leur offrir l’hospitalité. Mais l’administration Biden continue à les renvoyer de force. Cela ne devrait pas se produire. Les communautés frontalières sont prêtes et disposées à relever le défi. Alors que les élus démocrates souhaitent déposer un projet de loi visant à régulariser 11 millions de clandestins, les républicains fustigent ce qu’ils considèrent comme une gestion laxiste et irresponsable de la crise migratoire.